Publication Date

1989

Description

Au Senegal, le cheptel bovin represente encore un capital dont la valeur sociale est importante. Les Peuls, par exemple commercialisent peu d'animaux (Jamin et Tourrand, 1986) et l'engraissement de ces troupeaux n'est pas une priorite. L'ani­mal doit se contenter de sa cueillette sur Jes parcours pastoraux. A moins que les eleveurs ne se groupent pour gerer Jes terroirs, l'elevage de type traditionnel n'evoluera pas de sit6t vers un systeme intensif. Pourtant des systemes d'elevage a tendance d'intensification existent au Senegal ; on aura pour exemple l'engraissement du mouton de Tabaski (fete religieuse), ou le developpement recent d'elevages Iaitiers dans Jes zones de maraichage. II est bien evident que l'eleveur de grands troupeaux n'est pas encore pret a mettre en place des cultures fourrageres et a pro­duire du foin. II faut pour cela un cultivateur ou plut6t, dans le contexte senegalais, un maraicher qui visera deux objectifs grace a !'irrigation :

- assurer une rotation pour lutter contre Jes nematodes

- produire du foin pour Jes eleveurs de moutons.

C'est dans cette optique que des experimentations ont ete conduites par l'Institut Senegalais de Recherches Agricoles (ISRA), avec la collaboration de Luk De Maeyer au Centre pour le Developpement de !'Horticulture (CDH).

Share

COinS
 

Le Panicum maximum Dans L'Association Maraichage- Elevage au Senegal

Au Senegal, le cheptel bovin represente encore un capital dont la valeur sociale est importante. Les Peuls, par exemple commercialisent peu d'animaux (Jamin et Tourrand, 1986) et l'engraissement de ces troupeaux n'est pas une priorite. L'ani­mal doit se contenter de sa cueillette sur Jes parcours pastoraux. A moins que les eleveurs ne se groupent pour gerer Jes terroirs, l'elevage de type traditionnel n'evoluera pas de sit6t vers un systeme intensif. Pourtant des systemes d'elevage a tendance d'intensification existent au Senegal ; on aura pour exemple l'engraissement du mouton de Tabaski (fete religieuse), ou le developpement recent d'elevages Iaitiers dans Jes zones de maraichage. II est bien evident que l'eleveur de grands troupeaux n'est pas encore pret a mettre en place des cultures fourrageres et a pro­duire du foin. II faut pour cela un cultivateur ou plut6t, dans le contexte senegalais, un maraicher qui visera deux objectifs grace a !'irrigation :

- assurer une rotation pour lutter contre Jes nematodes

- produire du foin pour Jes eleveurs de moutons.

C'est dans cette optique que des experimentations ont ete conduites par l'Institut Senegalais de Recherches Agricoles (ISRA), avec la collaboration de Luk De Maeyer au Centre pour le Developpement de !'Horticulture (CDH).